• Et bien, bonjour tout le monde !

     

    Je suis Snow~Jack, mais ça tu t'en doutes, ça n'est pas mon vrai nom.  Quoi ?! Tu veux le savoir, le vrai?! Mais ça va pas être possible ça ! Je dis pas des informations personnels comme ça au premier étranger venu ici ! Nan, mais t'as rêvé ou quoi ?! Faut vraiment que tu te réveille là !

    Jack Frost : *Me balance une boule de neige* hé, du calme, tu vas surchauffer ! ^^

    *M'enlève la neige* Va te faire voir, glaçon inutile --'

    Jack F. : Wow,  attention le langage ! faut vraiment que tu te calmes, ma vieille ! :o

    JE SUIS PAS VIEILLE TRANCHE DE GLACE !!! *Suis assommée par quelqu'un*

    Jack Skellington: *C'est lui, le "quelqu'un"* Elle a vraiment besoin de contrôler ses émotions, cette fille '-'

    Jack F. : Ouais, t'as raison, l'asperge !

    Jack S. : *Vexé mais garde son calme* Je te ferai savoir que je suis un épouvantail, anciennement à tête de citrouille, cher Gardien du Fun.

    Jack F. : Ouais, ouais, c'est la même chose ! Asperge, citrouille...Ca reste des légumes, non ?

    Jack S.: Je te serai reconnaissant d'arrêter cela. On doit présenter son blog, non ?

    Jack F. : Ah ouais...T'as pas tord....Bon, je te laisse t'en occuper, j'suis pas doué pour ça ! xD

    Jack S.: *Réprime un rire* Bon... *Au visiteur* Tu te demandes ce que tu vas découvrir ? Et bien, ici, il y aura une fic sur Jack Frost et moi-même. Son auteur, ainsi que nous deux, espérons que tu aimeras la lire. Mais je tiens à te prévenir: les chapitres sont longs à venir car notre chère Snow~Jack est au lycée et doit s'activer pour avoir son Bac. Mais elle essaiera de poster le plus possible.

    Les choses que nous acceptons:

    -Les critiques constructives

    -Les likes

    -Les demandes en ami

     

    Les choses que nous refusons:

     

    -Les rageux

    -Les insultes blessantes.

    -Les Pubs

    -Les gens-qui-font-que-mettre-des-likes-et-après-y-se-cassent-sans-avoir-rien-lu

     

    Sur ce, nous te souhaitons tous les trois une bonne visite.


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  • Il y a bien longtemps, plus longtemps que l'on ne peut le penser, je me promenais dans les airs, gelant à mon passage, quelques arbres que je croisais. Je m'amusais comme un petit fou. C'était vraiment l'éclate totale ! Cette liberté...Quel bonheur ! Je ne m'en lasserais décidément jamais.
    Depuis que j'étais ce que j'étais, rien ne me faisait peur. Seule la Lune me rassurait. Rien ne me faisait peur ? Vraiment ? C'est ce que je croyais, à ce moment-là. Je ne savais pas encore ce que j'allais vivre bientôt. Qu'allais-je vivre, me demandez-vous? Ah, ça, vous le découvrirez en même temps que moi, à cette époque
    J'étais un jeune homme aux cheveux blancs. Mes yeux étaient d'un bleu peu ordinaire. Bleu océan pour être précis. Mon sweat était presque bleu foncé. Sur le col, il y avait du givre. Comme si j'avais tout fait pour en mettre. Ma poche de devant, sur le pull, avait eu le même sort. J'avais un pantalon marron clair et me déplaçais pied nu. J'avais dix-sept ans, et ce depuis des siècles. Mon nom ? Vous avez dû le deviné. Je suis Jack Frost. A l'époque où je vous racontais cette histoire, je n'étais pas encore devenu un Gardien. Mais, je connaissais déjà les autres Gardiens, bien évidemment. Enfin..J'en connaissais que deux: le Lapin de Pâque et le Marchand de Sable.
     
    J'étais un garçon plutôt joyeux, aimant faire des farces et m'amuser. J'adorais voir les humains, mortels, être surpris par ce que je leur faisais. C'était hilarant. Tiens, je me souvins d'un jour où je m'étais aventuré dans un petit village de campagne. Je me rappelai que je m'ennuyais à mourir. L'Hiver, saison que j'aime tant, venait d'être terminer, à mon plus grand désarroi. Même si cette saison était, pour les humains, terminée, pour moi, elle ne l'était jamais. Jamais je n'arrêterai de faire tomber de beaux flocons de neige.
    En entrant dans le village, par la voie aérienne, je vis un fille lire. Elle avait l'air de s'ennuyer à mourir, tout comme moi.
    Pour la distraire, j'ordonnais au vent de faire envoler son livre. Elle sursauta, surprise. Comme je l'espérai, les courants aériens faisaient voler le livre par-ci par-là. La fille essayait tant bien que mal d'attraper son bien mais elle n'y arrivait pas.
    Elle sautait, bougeait les bras, prenait de l'élan...Rien à faire. Je rigolais.
    C'était si drôle de la voir gesticuler ainsi ! Au bout d'un moment, fatiguée d'avoir tant bouger, elle s'assit, mit son poing sous son menton et attendit, l'air boudeur, qu'on lui rendit enfin son livre.
    Avec un dernier rire, je pris le livre et le déposai à ses pieds. La fille parut ahuri. Comment le vent pouvait-il poser un livre avec autant de soin et de précision, devait-elle se dire. Ah oui, j'oubliais de vous dire...j'étais toujours invisible, aux yeux des mortels. Un vrai fantôme quoi ! Pour qu'elle ne soit plus énervée, je fis tombé un peu de neige. En voyant cela, elle sursauta de nouveau et sourit.
    Rien que de penser à ce souvenir, j'en étais plié de rire, directe. Cela me fis sourire, aussi.
     
    Tandis que je marchais dans une plaine, ne regardant plus où j'allais, je me cognais contre quelqu'un. Cognais ? Je fus très surpris, choqué même. Je crois avoir buter contre une jambe. Je relevai la tête et vit un être deux à trois fois plus grand que moi. Et pourtant, je n'étais pas petit ! Étais-je en train de délirer? Je me pinçai légèrement. Non, je n'hallucinais pas. Vraiment pas.
     
    L'étrange personnage ne semblait pas s'être rendu compte qu'on l'avait bousculé. Il continuait son chemin. Je le regardais, toujours suffoqué d'avoir eu un contact. Apparemment, il se dirigeait vers une forêt. Une forêt tout aussi étrange que lui.
    Bizarrement, je le sentais pas, ce type. Il était louche. Sa démarche était ferme, sûre et avait beaucoup de grâce. Il devait cacher quelque chose, c'était certain. Malgré ma méfiance, je me mis à le suivre, discrètement. Ses...quatre longs doigts étaient un peu repliés, et un seul était posé sur sa 'bouche'. Il réfléchissait. A quoi ? Je ne saurais le dire. Du moins, pas à ce moment-là. De mon coté, je réfléchissais aussi. Je me demandais qui était cet individu à la taille impressionnante. Et cette maigreur ! Il n'avait rien manger depuis des jours ou quoi !
    Même moi, qui vit depuis quelques siècles, n'étais pas aussi maigre que lui. Et puis, d'où sortait-il ? Comment se faisait-il qu'il m'avait touché ? Jamais personne ne l'avait fait depuis...depuis...que j'étais mort, gelé dans un étang. Ma curiosité augmentait tandis que nous nous déplacions.
    Cet Etre ne m'inspirait pas confiance. Même de dos, on aurait dit un psychopathe, prêt à vous torturer jusqu'à que mort s'ensuivre. Heureusement pour moi, j'étais déjà mort. Mais, je ne me doutais pas qu'à cet instant, ma peur, que j'avais enfoui au plus profond de moi depuis très longtemps, allait ressurgir, de nul part.
    Arrivé au coeur de la forêt l'étrange créature avait disparu. Et j'entendis un bruit de porte se renfermer d'un claquement. Une porte ? En pleine forêt ? Je ne voyais aucune maison dans les parages !
    Je m'approchai des arbres, qui semblaient former un cercles. Ce que je vis me stupéfiai plus que lorsque j'avais rencontré ce gars. Il y avait bien une porte. Et il y en avait pas qu'une seule ! Il y en avait, en tout, cinq. Deux attirèrent mon attention.
    La première ressemblait à un sapin joliment décoré. L'autre était sous la forme d'une citrouille faisant une horrible grimace. A quoi pouvait faire référence ces deux portes, qui me semblaient si familière...Un sapin décoré de boule de toute couleurs, avec une belle étoile jaune...une citrouille souriant avec l'air mauvais...A quoi ça pouvait bien se reporter ? C'est en fixant l'étoile que je compris. Ces portes correspondaient à deux fêtes bien différentes: Noël (Fête de joie et de bonne humeur) et Halloween (Fête d'effroi et...de bonbons).
     
    Bien qu'à mon habitude de choisir ce qui correspondrait en parti à ma légende, j'ouvris la porte de la citrouille. Dans son tronc, il faisait noir. Rien que noir. Puis tout un coup, un étrange vent, que je ne contrôlais pas, m'attira à l'intérieur du tronc. Je poussai un cri de surprise. Non mais vraiment ! Chaque chose que je rencontrais ce jour-là me surprenait. C'était hallucinant !
    Je me sentais en train de tourner, tourner, tourner...jusqu'à m'arrêter. Mes yeux, s'étant fermés, s'ouvrit et je découvris avec stupeur que j'étais quasiment dans la même forêt que tout à l'heure. Quasiment est le mot et je pouvais vous assurer que la chose qui différait par rapport à tout à l'heure était l'air. Je pensais qu'il n'y avait pas beaucoup de chaleur dans le coin et en déduisis qu'il faisait froid. Dans le ciel, une lune orangé en forme de citrouille fixait un point que moi-même ne pouvait voir.
     
    Je marchais longtemps jusqu'à découvrir un endroit glauque et terrorisant à la fois.
    C'était un cimetière avec de nombreuses tombes. Il y avait, ici et là, quelques citrouilles allumés. Elles semblaient me surveiller du regard, d'un air mauvais. A croire qu'elles allaient toutes me sauter dessus et arracher ma chair. Bien sûr, j'étais un fantôme mais qui me disait que ces citrouilles se nourrissaient aussi de fantôme ?
    Ça me mit mal à l'aise. Très mal à l'aise.
    Il y avait aussi une colline. Assez étrange, en fait. Sur l'une de ses parties, elle semblait finir en boucle, comme si c'était un chapeau de sorcière.
     
    « L'endroit est glauque, pensais-je, en frémissant, malgré ma basse température corporel »
     
    J'entendis soudain des hurlements d'effroi. Suivit de cris. De là où j'étais, je n'aurais pas su dire si c'était avec terreur ou avec joie. Mon avis, c'était des cris de terreur. Inspirant à fond, je me dirigeai vers la ville inquiétante qui se trouvait non loin du cimetière. La forme des maisons étaient de formes bizarroïde et sombres. Mon instinct me dictait de ne pas y aller mais ma curiosité et mon désire de sauver des personnes, sans doute en danger, étaient si forte que cela l'emportaient dessus. Je m'envolais puis me posai dans une ruelle, dans l'ombre, et vit enfin les citadins de cette ville si inquiétante à mes yeux. En les voyant, je ne pus m'empêcher de grimacer de dégoût: c'étaient des monstres. Chacun avait sa particularité d'être d'une laideur alarmante.
    Je n'étais pas soigneux mais voir ces gens m'horripilais. Cet enfant, par exemple. Il était très gros et ses yeux semblaient avoir été cicatrisé. On aurait dit qu'il avait perdu la vue. Mais il voyait bien, puisqu'il semblait fixer un point quelconque. Un battement de paupière le prouvait. Tournant la tête, j'aperçus un enfant momie avec un seul oeil. Un seul oeil !? Pauvre p'tit gars.
    En observant les enfants de la ville: un garçon chauve-souris, trois enfants avec différents masques...Tous étaient laids. Les adultes aussi étaient moches. Sauf peut-être cette fille bleu aux gros yeux noirs. En tout cas, je n'avais aucune envie de rester.
     
    Je m'apprêtai à partir, lorsqu'une voix, presque menaçante et à la fois...gracieuse, murmura à mon oreille:
     
    « Bonjour, jeune homme...Que fais-tu dans la Ville d'Halloween ? »
     
     
    Je fis volte-face. Et fus tout simplement choqué.
     


    A suivre..


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  • Le propriétaire de la voix était tout simplement effrayant. Tout en lui terroriserait n'importe qui.

    J'étais obligé de lever la tête pour dévisager mon interlocuteur.
    Sa taille était impressionnante ! Il était aussi grand que le mur, là-bas, dans la ruelle qui rejoignait la Place où je me trouvais. Le mur, lui, faisait trois mètres et quelques centimètres. Si l'individu qui venait de me parler faisait cette taille, alors j'étais vraiment dans la merde. De plus, je ne m'étais pas tromper sur sa maigreur. Il était maigre à faire peur. Je fixais ses doigts. Des doigts squelettiques, pas de chair et de sang. Sa tête, quant à elle, était ronde et aussi blanche que ma neige.
    Il portait des vêtements assez sombres, comme s'il allait à un enterrement. Des habits noirs, ainsi qu'un nœud-papillon en forme de chauve-souris.
     
    Les habitants de cette lugubre ville me fixaient, l'air d'attendre que je réponde. Le squelette aussi attendait. Sans trop le montrer, je sentais qu'il s'impatientait. D'un air et d'un ton insolent, je répondis que je ne faisais que passer. Le grand personnage émit un rire glauque puis il répéta, l'air mauvais :
     
    « Tu ne fais que passer, c'est cela... »
     
    Il ricana de nouveau, avant de reprendre :
     
    « Dans ce cas, mieux vaut profiter de ta visite pour te révéler notre...véritable nature ! »
     
    Après ces paroles, je ne vis pas le coup qu'on m'infligea, ni qui me l'avait fait. Je m'effondrais à terre. Avant de perdre connaissance, j'entendis des ricanements sinistres et sadiques. Plusieurs questions me trottaient la tête. Et des craintes également. D'abord, je me demandais qui m'avait assommé. Ensuite, je voulais savoir pourquoi. Le ton qu'avait employé cet inconnu me faisait peur, et puis cela avait une force impressionnante. Pourtant, je n'étais pas trouillard, à la base. La crainte qui m'inquiétait au plus au point, c'était de ne jamais pouvoir partir.
    Et s'ils me gardaient prisonnier ? Non ! Je ne voulais pas y penser ! Je refusais d'y songer....Catégoriquement !
    Une image angoissante m'apparut: moi, me faisant tuer pour de bon. Eux qui semblaient heureux que je sois mort pour de bon. Heureux qu'une Légende s'éteignit. Je croyais que c'était des assassins et des crapules de service. Je me promis de faire leur fête quand j'aurais repris conscience. Ils goûteraient tous à mes pouvoirs glaçants. J'avais hâte de les voir enneiger ou prit dans ma glace.
     
    J'ouvris les yeux. J'étais dans une pièce circulaire et j'étais allongé dans un lit peu confortable. Il faisait noir, totalement noir. Il n'y avait pas de fenêtre. Où se trouvait la porte ? C'était bien la première question que je me posais. Avec mes mains, je cherchais cette porte. Que je trouvais instantanément. Je tentai de tourner la poignée. Verrouillée. J'étais donc bien prisonnier, comme je l'avais craint.
    Puisque la sortie m'était apparemment interdite, je tentai de chercher l'interrupteur de la lampe qui devrait peut-être se trouver dans cette pièce. Le résultat fut un échec. Aucun interrupteur se trouvait dans cette pièce. Je me dirigeais vers un coin de la pièce et attendis, patiemment, que l'on vint me libérer.
     
    Les heures furent longent et je m'ennuyais à mourir. J'aurais pu m'amuser avec mes pouvoirs mais cela n'aurait servit à rien car je ne voyais strictement rien et puis cela n'aurait pas servit à grand chose.
    Embêter quelqu'un ? C'était impossible, voyons. J'étais seul. Entièrement seul. A moins que je nage dans le plein délire, il était improbable qu'une personne quelconque soit avec moi. Hormis...les petites bêtes. J'entendis, d'ailleurs, ici et là quelques grattements de souris ou de rat, qu'importe, mais rien d'extrêmement dangereux. Les heures me parurent interminables lorsque enfin on me glissa un papier où était écrit plusieurs choses. La lettre me parut un peu courte, de loin. Je pris ce papier. L'écriture était fine et raffinée. N'aimant pas trop lire, je me forçais à le faire :
     
    '
    Cher Esprit Inconnu,
     
    Tout d'abord, je te souhaite la bienvenue dans la Ville d'Halloween. Comme tu dois t'en douter, cette ville regorge d'effroi et d'épouvante. Ne pense pas que ma ville ne se résume qu'à cela. Malgré notre passion d'avoir peur et de faire peur, nous sommes comme tout autre ville. Ton désir est d'être libre ? Tu le seras bientôt. Je t'expliquerai aussi la raison du pourquoi je, car c'était moi, t'ai assommé.
    Je viendrais te libérer ce soir, vers minuit. Je te laisse si joint une montre. Si tu ne sais pas lire l'heure, il suffit que tu ne fixe que le douze.
     
    Signé: l'Organisateur de la Fête d'Halloween'
     
    Ah, ah...Cet organisateur, que je pensais ne pas avoir encore rencontrer, allait m'aider à m'évader. Génial ! Je ne supportais plus cette odeur de soufre. En m'étant habitué à l'obscurité, je pris la montre dont
    il parlait dans la lettre. Assez glauque mais ça ne m'étonnait pas. Elle était noire avec quelques motifs de crânes. Les flèches étaient un peu en zigzague. Je me mis à fixer le chiffre douze. Mais avant, je regardais où en étaient les aiguilles. La petite était...bientôt sur le chiffre à fixer et la grande vers le neuf. Super ! J'étais heureux de devoir encore rester un petit quart d'heure dans cette prison.
    Ca allait me rendre fou...Je désirais ardemment sortir d'ici, de foutre le bordel, d'emmerder quiconque passant sur mon chemin. Jamais je ne m'étais ennuyé de la sorte. Celui qui m'avait enfermé, sans raison, allait en subir les conséquences ! J'étais l'un des rares personnes ne supportant pas d'être enfermés. J'aimais ma liberté, ma paix, mes jeux. M'en privé, c'était comme...Comme...Comme me tuer une seconde fois. Je me remis à fixer la grande aiguille de la montre gothique : plus que dix minutes. Pourquoi m'obligeait-on à rester là, à ne rien faire ? C'était si peu agréable ! Je fermais les yeux et m'endormis.
     
    Ce fut une porte violemment ouverte qui me réveilla en sursaut. Hagard, je regardais le nouveau venu. Oh non ! C'était le squelette de la dernière fois. D'un ton féroce, je lui criais de ne pas avancer. Mais il m'ignora superbement. Au contraire, il semblait essayer de me réduire au silence en m'effrayant plus. Sans prévenir, il me giflait, me balançait (à ma plus grande surprise, pour la force de ses bras) sur les murs. Il me griffa un peu, fit tout pour m'épouvanter, en gros. Ensuite, lorsqu'il fut sûr que j'étais tétanisé, il commença d'un ton menaçant et délicat :
     
    « Alors, mon cher, t'es-tu bien réveillé, à présent ?
     
    -O..Oui... »
     
    Pour la première fois de ma vie, j'avais bredouillé. Je mourais d'envie de lui hurler de me laisser partir, de fuir cette endroit maudit.
     
    « Fort bien, continua-t-il. J'imagine que tu t'amuses bien avec...Les souris et autres bestioles.
     
    -Non ! C'est faux, répliquais-je. (Je repris mon assurance et déclarais d'un ton furieux) Vous n'aviez pas le droit de m'emprisonner ! Vous le saviez, hein ! Vous le saviez que je détestais être privé de ma liberté !
     
    -Peut-être. Qui sait ? »
     
    Il m'avait répondu d'une voix calme et posé. J'avais l'impression qu'il avait décidé de me torturer un peu mon mental. Et l'organisateur qui devait venir m'aider à m'évader...Où était-il ? Il aurait dû arrivé avant cette affreux personnage, non ? D'ailleurs, allait-il me torturer continuellement jusqu'à que mon sauveur arrive ? Comme si la grande personne avait lu dans mes pensées, il m'informa, d'un ton pressant et sombre :
     
    « Ne perdons pas de temps. Il faut vite te conduire dans un endroit...plus accueillant.
     
    -Plus accueillant ! J'attends de voir...Grommelais-je.
     
    -Oh, mais tu verras bientôt ! »
     
    Il me prit brutalement le bras et m'emmena hors de la prison. Je tentais de me libérer. J'étais à peine sorti de prison que je me sentais encore prisonnier. Je tirai de tout mes forces, utilisais mes pouvoirs hivernales, rien à faire. La grande personne m'ignorait royalement. Il luttait contre mes pouvoirs, tout en continuant de marcher (et tenant, à ma plus grande frustration, ma main). Sortant dehors, je vis que nous étions toujours à Halloween Town. Les habitants étaient partis. Enfin pas tous, car j'entre-aperçu une silhouette féminine nous fixer. Cette silhouette était cachée derrière un puits avec une cage de forme humanoïde. J'avais envie d'aller la voir mais emprisonner par la main du squelette m'en empêcha. Il me conduisait d'ailleurs vers un bâtiment, qui devait être la salle de spectacle de la cité. Il me lâcha la main tout en me surveillant du coin du regard.
    Il m'ordonna de m'asseoir sur le banc de devant. Je l'ignorais et, ignorant qu'il me surveillait, je m'envolais vers le toit que j'avais troué. Je n'allais pas rester moisir ici. Je refusais de devenir un fou, un psychopathe, prêt à tuer quiconque me croiserait. Déjà qu'être prisonnier m'effrayait au plus au point, devenir un malade mental me terrorisait. Je volais le plus vite que je pouvais, comme si ma vie en dépendait. J'entendis à peine le soupir que poussa mon geôlier.
    Tout d'un coup, je me pris un truc rond dans le dos. Je tombais au fond de la salle avec la chose ronde. Le coup m'avait sérieusement fait mal. J'avais l'impression qu'on m'avait brisé la colonne vertébrale. Me retournant, je vis que la chose...n'était autre que le crâne du squelette. Son corps était assis sur le devant de la scène, les mains croisés. Je poussais un hurlement d'effroi. Il sembla adorer mon hurlement.
     
    "Maintenant, tu vas t'asseoir bien gentiment sur ce banc, fit le crâne, d'un ton menaçant et doucereux.
     
    -...O...o...Ok, répondis-je, en m'exécutant, tant bien que mal.
     
    -Bien. Parfait, même ! "
     
    Son corps squelettique se dirigea vers son crâne et remit ce dernier sur le haut de la colonne vertébrale. Voir ça m'effrayait. Je n'avais jamais vécu ça. Cette expérience, je le sentais d'instinct, n'allait sûrement pas être la dernière, hélas pour moi. La grande personne se rassit sur le devant de la scène, me regardant, l'air pensif. Il parut plisser les...orbites de ses yeux. Il prit son inspiration puis il commença:
     
    "Tu te demandes quand l'organisateur de cette ville viendra t'aider, n'est-ce pas? (Je hoche, tremblant, la tête) Et bien figure-toi que c'est déjà fait."
     
    Surpris, je continuais de l'écouter.
     
    "Relis la lettre que tu as dans ta poche (je le fis et pendant ce temps, il poursuivit son monologue). Je suis l'auteur de cette lettre. Comme tu dois le comprendre, je suis l'organisateur de la fête d'Halloween. Je porte le même prénom que toi et mon nom de famille est Skellington. Jack Frost, j'ai fait des recherches sur toi, pendant que tu étais prisonnier. Ta légende est fascinante, je trouve.
     
    -M...merci, réussis-je à dire. Et...Et la vôtre? Elle...Elle parle de quoi?
     
    -La mienne parle d'un squelette, c'est-à-dire moi, épouvantant mille et uns humains. Quiconque me croiserait se verrait terroriser à vie. Enfin, (il fit un geste un peu théâtrale) il mourrait prématurément, juste après avoir vu l'effroyable personnage. On m'appelle souvent le Prince des cauchemars, le Roi d'Halloween, des citrouilles et de l'épouvante. On exagère un peu tout de même. Je ne suis pas un épouvantail 'vivant', car je suis un épouvantail brûlé, aussi monstrueux qu'on ne peut le penser."
     
    Ainsi donc, me voilà en présence d'un épouvantail, aux humeurs changeantes. Qu'allait-il faire de moi ? Je voulais partir d'ici, de cette ville qui me faisait, à présent, horriblement peur.
     
    "Ce que je vais faire de toi, répondit-il, à la question, qui, apparemment, j'avais posé à voix haute. C'est simple. La voyante de la ville d'halloween m'a informé qu'un dangereux mal guettait Halloween Town. Elle m'a prévenue qu'il valait mieux que je découvre ceci avec le fantôme maîtrisant des pouvoirs hivernales. (je compris avec horreur qu'il parlait de moi). C'était peu avant ton arrivée ici. Je suis ravi que tu sois venu. Très ravi, même. J'avoue ne pas savoir de quoi parlait cette voyante, mais il est clair qu'il est vital que tu sois là.
     
    -Ca...Ca ne concerne que votre ville...Pourquoi vous aiderais-je ?
     
    -Détrompe-toi. Cela concerne le monde entier. Et j'imagine que, toi, adorant jouer, tu ne voudrais pas que ces pauvres petits humains meurent et que toi, tu t'ennuie pour l'éternité, non ?"
     
    Argh...je n'avais pas le choix. Je devais donc l'aider. Aider cette épouvantable squelette du nom de Jack Skellington. Je ne voulais pas coopérer avec lui, c'était hors de question ! Mais...D'un autre coté, imaginé un humain mourir, comme ça, c'était comme si on me rejetait dans cette prison à l'odeur de soufre. Et je ne voulais pas, je refusais d'y retourner. Ça serait une pure torture. De plus, même si j'essayais de sauver les humains, peut-être que quelque chose m'en empêcherait en me faisant disparaître... Je réfléchis longuement. Entre coopérer avec un épouvantable squelette et s'ennuyer pour toujours, le choix n'était pas compliqué ! Mais je refusais de coopérer. C'était décider, j'allais m'occuper du danger sans lui ! Je lui répondis donc que je déclinais la proposition de l'aider. C'était hors de question que je sois aider d'un monstre sanguinaire. Il soupira de tristesse. Il m'informa qu'il imagine qu'il devra attendre que je réfléchisse mieux. Réfléchir !? La question ne se pose même pas !
     
    Je ne vais pas me laisser amadouer. Ça jamais ! L'épouvantail soupira de nouveau et me dit que je pouvais partir, dans ce cas-là. Génial, je sortais joyeusement de la salle quand soudain, je reçus quelque chose de plein fouet. Putain...me dites pas que c'était encore...
     
    A suivre...


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  • Ma tête...Elle me faisait atrocement mal. J'avais l'impression qu'on m'avait balancer des briques, voir plus lourds. Où étais-je ? Qui m'avait attaqué ? Je n'en savais rien. Ouvrir les yeux fut un peu difficile. L'endroit où je me trouvais, c'était une cellule.

     
    "Encore en prison ! Avais-je grommelé. C'est une blague, j'espère !"
     
    Décidément, j'étais la proie de tous les grands méchants du coin. Je détestais ce qui m'arrivait. Qu'est-ce qu'on me voulait, à la fin ? Je suis quelqu'un de joueur, j'y pouvais rien ! A peine libre, j'étais de nouveau emprisonné. Autant que je reste où j'étais, si c'est comme ça ! Pff...Ils tiennent vraiment à me rendre fou ? Ca m'agaçait ! C'était d'une injustice ! On aurait dit qu'ils savaient que je craignais ça. Comment avaient-ils pu le savoir ? J'avais rien dit à personne. Personne ne le savait. Ça paraissait tellement invraisemblable ! Ma liberté...Je voulais la retrouver. Et cette fois, pour de bon. Personne ne m'en empêchera. Je me promis de geler le passage du premier qui s'y risquerait. Je pensais que c'était encore cet affreux squelette qui m'avait fait le coup. Raah...Si c'était réellement lui qui avait fait le coup, il allait m'entendre !
    Cette fois-ci, il allait vraiment être geler ! Ca, oui, je le ferais avec joie. Bon...Quand est-ce qu'on va me sortir de ce trou pourri ? Marre marre marre ! J'avais soudain eus l'idée de provoquer le plus long et le plus froid blizzard n'est jamais connu !
    Attends, Jack, calmes-toi, qui sait, tu allais bientôt sortir. Du moins, je l'espérais. De tout coeur.
    Tandis que je méditais (je n'avais rien de mieux à faire, de toute manière), la porte s'ouvrit. Doucement mais tout en grinçant. Je regardais la porte, intrigué. Au lieu d'y voir un grand squelette me fixant d'un air doucereux et sadique, j'aperçus un homme de chair et de sang. Qui m'était malheureusement vaguement familier. Il avait la peau extrêmement grise et ses yeux jaunes me fixait dans le noir, tel un rapace épiant sa proie, haut dans le ciel. Ses cheveux noirs et courts ne semblaient n'avoir pratiquement jamais été peignés, comme les miens, mais en moins pire. Son grand manteau le recouvrait entièrement, de sorte qu'on ne voyait pas ses vêtements.
    Le nouveau venu m'examinait. Il avait un air glacial et sournois. Qu'allait-il me faire ? J'espérais que je n'allais pas subir d'autres tortures.
    Ce fut lui qui brisa le silence :
     
    "Quel joie j'ai de te voir, enfin. Jack Frost, c'est cela? L'Esprit indomptable de l'hiver ? (J'hoche la tête silencieusement et il continua) Ah, là, là, ce stupide épouvantail t'a mit dans un triste état.
     
    -...Qui êtes-vous, lui demandais-je, méfiant.
     
    -Voyons, Jack, tu n'as jamais entendu parler du croquemitaine, par le passé, me questionna-t-il, en réponse. (comme je ne répondais pas, il poursuivit) Je suis Pitch Black, l'un des Esprits les plus craint par les humains, tout de même !"
     
    Pitch ? Le croquemitaine ? J'espérais que c'était une blague parce que ça me faisait pas rire du tout ! Le bonhomme sept heure m'expliqua la raison du pourquoi il m'avait fait emprisonné. Comme il savait que j'avais tendance à ne pas trop écouter ce qu'on me disait, surtout en ce qui concerne le 'boulot', il avait prit soin de me mettre dans cette cellule.
    Il ne précisa pas qui était à l'origine de mon agresseur, lorsque je fus assommé.
    Il me proposa quelque chose d'intéressant: me joindre à lui et ses alliés et faire en sorte de terroriser les humains pour qu'ils croient en eux (et moi, si j'acceptais). Moi ? Accepter ? De m'allier avec le Boogie Man ? Jamais de la vie. Je ne n'étais pas fou.
    J'allais lui cracher dessus, pour lui montrer mon désaccord...quand un bruit de fond se fit entendre. Mon nouveau geôlier tourna vivement la tête. Il sembla râler un court instant puis il repartit, oubliant de fermer à clé ma prison. Je l'entendis marcher au pas de course. Il demanda en criant à, ce qui semblerait, l'un de ses sbires ce qui se passait. Je n'entendis que les voix terrorisées de ceux-ci. On dirait qu'une bande de monstre s'est amusé à leur faire peur. Je rigolais intérieurement. Bien fait pour eux ! Ils n'avaient qu'à pas m'emprisonner, non mais !
     
    Je sortis de ma cellule, bien décidé à m'enfuir de cet endroit. Comme je ne savais pas où était la sortie, je pris une direction au hasard. Je volais le plus rapidement que possible quand tout à coup, je me bousculais contre quelqu'un. En le regardant, je m'aperçus que c'était un loup blanc, ayant l'air fait de glace. Ses yeux rouges me fixaient, d'un air calme.
     
    "
    Maître...Entendis-je dans ma tête. Maître..."
     
    Je sursautais. Je regardais de droite à gauche pour voir qui m'avait parler. Hormis le loup, il n'y avait personne. Et puis, un animal ne parlait pas voyons. Excepté la Cloche de Pâque, je n'ai jamais vu d'animal parler comme un être humain. A propos...La voix était aussi glaciale que le plus froid des vents d'hiver. D'où provenait la voix ? Je n'en savais rien. En tout cas, elle a nommé un maître. Qui est-ce donc ?
     
    "
    Vous...Répondit la voix.
     
    -Moi ? Fis-je à voix haute, surpris. Mais qui es-tu et où es-tu?
     
    -
    Je suis devant vous et suis l'un des incarnations de votre magie.
     
    -Ma magie...Ce sont des loups blancs ?
     
    -
    Oui..."
     
    Je me demandais comment il avait fait pour venir. Et surtout, comment avait-il deviné. Comme s'il l'avait lu dans mes pensées, il me fit comprendre que c'était mon cœur qu'il l'avait attiré ici. Je me mis à réfléchir. Puis, je demandais, pas à voix haute, s'il était sous mes ordres, vu que c'était l'un des loups qui incarnaient ma magie. Le loup répondit que oui, non pas en me reparlant mais en hochant la tête. Ça y est, j'ai la confirmation que c'est bien le loup qui me parlait. Génial ! Les loups des glaces m'obéissaient ! C'était une nouvelle qui me réchauffait quelque peu le coeur (s'il pouvait encore avoir chaud).
    Aides-moi à trouver la sortie, demandais-je au loup, par la pensée. Il se tourna vers la droite et me fit signe de le suivre. Ce que je fis tout naturellement.
    On marcha longtemps. Soudain, je fus forcé de tomber à terre. Tournant difficilement la tête, je vis un sabot noir. En remontant, je m'aperçus que c'était un cheval noir, fait de sable noir. Etait-ce l'incarnation de la magie du croquemitaine ? Ca en avait tout l'air. J'essayais de me libérer mais rien à faire. Je perçus le son d'un grognement. Je ne sentis plus le sabot profondément enfoncé dans mon dos. Essayant de m'asseoir, je me rendis compte que ma colonne vertébrale me faisait souffrir. Et cette fois-ci, pas littéralement. J'avais l'impression qu'elle était brisée.
     
    "
    Maître...Vous allez bien ? Me demanda le loup de glace, visiblement inquiet.
     
    -O-oui...Grimaçais-je."
     
    Je compris par la suite qu'il combattait mon assaillant. Je ne savais pas trop ce qui se passait, vu que j'étais forcé de rester terre. J'avais la tête tournée du mauvais sens. Tout à coup, une personne me prit dans ses bras. Me prit !? Mais qui l'avait fait ? Je n'en savais rien. Je me sentais trop faible pour regarder mon sauveur. Néanmoins, le dernier truc que je discernais fut un truc noir en forme de papillon.
    Je sombrais dans l'inconscience, une fois de plus. Dites donc ! Ma journée était vraiment exceptionnelle ! D'abord, la découverte de la ville d'Halloween, ensuite la prison de cette ville puis Jack Skellington...Et maintenant ça ? C'était sûr, quelqu'un avait une dent contre moi. Mais qui ? Qui m'en voulait au point de me faire disparaître ? J'ignorais la réponse...Mais je ferais tout pour le découvrir.
     
    Lorsque j'ouvris les yeux, je distinguais plusieurs toiles d'araignées. J'essayais de m'asseoir quand une voix doucereuse me retint:
     
    "Si j'étais toi, je resterai allongé."
     
    Je cherchais du regard qui m'avait parler et vit avec horreur que ce n'était autre que Jack, l'épouvantail.
     
     
     
    A suivre.... 


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  • Le squelette me fixait calmement. Je lui criais, avec force, de me laisser partir. Il leva les 'yeux' au ciel et me demanda :

     

    "Et pour aller où ? De toute manière, tu ne peux pas faire grand chose, avec ce que tu as au dos. Je sais bien que tu es un Esprit et que les Esprits, ça guérit vite mais il ne faut pas trop en demander.

     

    -...T'es pas mon père, marmonnais-je, boudeur.

     

    -Heureusement pour toi, d'ailleurs. "

     

    Je me remis à fixer le plafond. Que pouvais-je faire d'autre ? Je ne pouvais pas envoyer une gerbe de neige glacer à ce maudit squelette. Ca voudrait dire lever le bras et tout ce que j'aurais au final, ce serait que réveiller de pénibles douleurs. Jack me reparla du sujet de l'autre jour et me demanda ensuite si j'avais vu l'homme en noir de la prophétie. L'homme en noir ? Ca devait être Pitch. Qu'allait-il faire, ce scélérat ? Allait-il tenter de m'amadouer, comme l'autre fois, pour m'allier à sa cause ? J'espérais que non. Dans tous les cas, je sentais que l'épouvantail allait me fournir des explications.

    Enfin j'allais connaître la vraie raison de ce remue-ménage. J'en avais assez d'être dans la confusion et torturer pour que, moi, Esprit de l'Hiver jurant ne jamais être effrayer, soit épouvanter.

    Enfin, j'allais connaître le fin mot de l'histoire.

     

    "Tu connais cet homme en noir, n'est-ce pas ? Commença-t-il.

     

    -Ouais, c'est Pitch, répondis-je.

     

    -Pitch va vouloir la mort de tout esprits bons...Dont moi."

     

    Je fus choqué. Lui ? Un Esprit ? Ca ne pouvait être vrai ! Non, je devais délirer, c'est sûr ! J'ai dû mal comprendre ses paroles. Je gémis soudain de douleur. Mince, dans mon choque, j'avais fait un mouvement instinctif !

     

    [Point de vue: Jack Skellington]

     

    Je vis le corps du Prince du Froid se raidir. Il faisait une grimace qui signifiait que la douleur était insupportable.

    Je me levai rapidement et filai chercher quelque chose pour apaiser ses douleurs. Je cherchais vite et trouvai enfin. Je retournais voir Jack Frost et lui ordonnai de se forcer à se détendre. Ce qu'il fit difficilement. Je lui donnais le médicament qui l'avala rapidement.

    Il se força aussi à bien calmer sa panique. J'attendis et lorsqu'il arrêta, il me demanda, d'un ton surpris :

     

    "T...Toi ? Un Esprit ? Je te crois pas. Tu me fais une blague, c'est sûr !

     

    -Et pourtant, c'est ce que je suis. L'Homme de la Lune a fait de moi l'Esprit d'Halloween. Et je suis aussi vieux que les Gardiens eux-même, peut-être un brin plus jeune, l'assurais-je.

     

    -Ca...Ca me paraît invraisemblable mais ça paraît tellement vrai...

     

    -Mais c'est vrai ! M'exclamais-je d'un ton indigné. Je suis l'Esprit de cette fête depuis plus de huit siècles !

     

    -Dans ce cas, si c'est si vrai, prouve moi comment tu as su ma venu ici, cria-t-il, sans bouger. Et me donne pas l'excuse de la voyante de ta ville, j'te croirais pas.

     

    - (Je pris longtemps avant de répondre. Je soupirai. Cet esprit avait bien le droit de savoir. Après tout ce qu'il avait enduré...) C'est l'Homme de la Lune, lui-même, qui m'a informé de cela."

     

    Une fois encore, le jeune Esprit fut très surpris. Il se reprit de justesse avant qu'il ne refasse la même erreur que tout à l'heure. Il retient vite la leçon, cet élémentaire. C'était bien. Au moins, nous avions un point en commun. Je souris. Mon invité fut étonné de ce sourire. Sûrement parce que je le faisais d'un air sincère et gentil. Il me demanda comment j'étais mort, pour devenir ce que je suis. Cela remontait à si longtemps. Pourtant, je me souviens comme si cela s'était produit hier.

     

    [Flashback de Jack Skellington]

     

    J'étais un humain, comme un autre. Enfin, presque comme un autre. J'adorais accomplir de mauvais tours. J'étais plus rusé que tous les garçons de mon village. On me surnommait: le Démon Noir. Je devenais bel et bien un démon, de jour en jour, d'année en année. Mais un jour, je fus piégé. Moi, l'homme le plus rusé de tout le village, coincé. A l'époque, j'avais une vingtaine d'année. J'allais accomplir l'un de mes nombreux crimes.

    Je me souvins que je marchais dans le village, préparant mon machiavélique plan. Soudain, je fus bousculé et par la suite, assommé.

    Qui m'avait assommé? Je n'allais point tarder à le savoir.

    Lorsque j'ouvris les yeux, trois garçons me fixaient, d'un air haineux. Le plus grand était blond, rachitique, et avait l'air méprisant. Les deux autres étaient deux bruns, qui semblaient copié leur chef (le blond) avec l'air.

     

    Je fus choqué. C'étaient mes anciens amis de mon enfance. Ils étaient toujours avec moi. M'aidant à faire "chier" les adultes. On rigolait bien. Pourquoi m'avaient-ils ligotés sur un tronc d'arbre ? Je n'en avais pas la moindre idée. On avait juré de prendre soin des autres. Quoi qu'il arrive. Et que vois-je ? Eux, me fixant d'un air assassin. Pourquoi ? Pourquoi me fixaient-ils de cette façon ?

    Je n'en savais rien. Rien du tout. Mais, je n'allais pas tarder à le savoir.

     

    "Ah, t'es réveillé, l'Démon, fit le plus vieux des trois. On va enfin pouvoir se débarrasser d'une enflure comme toi.

     

    -Arthur ! Pourquoi me fais-tu subir cela ? Je croyais qu'on s'éviterait et ficherait la paix de l'autre, demandais-je, l'air déçu et attristé.

     

    -Pourquoi ? Simple. T'as toujours été le monstre du village. Nous, on est rien que des losers, face à toi. On n'attire jamais l'attention, on parle que de toi, le grand Démon Noir. Le malsain, le machiavélique...Le sanguinaire. On en a plus qu'assez. Quand on t'aura tué, ça sera nous les démons, nous qui attirons l'attention de tout ces imbéciles. D'ailleurs, toi aussi t'es un imbécile. Mes potes et moi, on a décidé de t'assassiner avec la puissance des flammes."

     

    Mon air choqué lui confirma que j'étais blessé moralement par ses révélations et épouvanté par ce qu'il allait faire. Je ne pouvais pas me libérer, j'étais littéralement bloqué. Je vis Arthur et ses 'potes' jeter des branches, qui étaient déjà nombreuses à mes pieds. Tandis que moi, je tentais de me sortir de là. Hélas, les cordes étaient beaucoup trop serrées. Je soupirais et j'attendis que la mort vienne me prendre.

     

    Mon ancien meilleur ami prit du bois, le fit brûlé et le jeta sur les branches de mon bûcher. Ses amis l'imitèrent et bientôt je sentis de violentes flammes me lécher les orteils. A ce moment-là, je me rendis compte qu'ils avaient enlevé mes précieuses chaussures noires. J'en fus un peu rassuré. Au moins, il resterait quelque chose de moi. Cependant, ce traître d'Arthur les prit et les jeta sur le bûcher. Dans ma souffrance, il acheva ce qui restait de moi. Mon corps tout entier brûla vif. Je hurlais ma douleur d'une force inouïe. J'y mettais tout ce que je ressentais. Un mal intolérable, que je ne souhaitais à personne.

    Je les entendis ricaner, l'air sûrement fou de joie et de prétention. Ils allaient obtenir ce qu'ils avaient toujours souhaiter, ils allaient faire mon travail à ma place...Ils allaient être la terreur à ma place.

    A cette idée, une violente pensée me traversa l'esprit. Jamais ils ne le seront, jamais !!

     

    Quelque chose me libéra, souleva mon corps sans vie dans les airs et me métamorphosa en squelette. Mes trois assassins arrêtèrent de ricaner et me regardèrent, l'air incrédule. Je maigrissais à vu d'œil. Mes jambes grandissaient, jusqu'à faire plus de deux mètres, à peine. Toute ma chair disparu et mes vêtements changèrent de design. Ils devinrent comme ils le sont aujourd'hui.

    Mes tueurs furent choqués, épouvanté par mon nouvel aspect.

     

    [Fin du flashback de Jack Skellington(ou plutôt à suivre) ]

     

    J'avais fermé les yeux en expliquant mon passé. Après le passage de ma transformation, je m'étais tut, me plongeant dans mes pensées. Rien que de me souvenir ma vie de mortel m'était douloureux.

     

    "...Hé, sac d'os, m'interpella l'Esprit de l'Hiver.

     

    -Oui ?

     

    -J'suis désolé pour toi.

     

    -Ce n'est pas dramatique, lui répliquais-je, avec un sourire forcé.

     

    -Quel modération, l'sac d'os ! Se moqua-t-il. Au fait, j'accepte.

     

    -De ?

     

    -De t'aider à le terrasser."

     

    Il l'avait dit d'un ton déterminé et ferme. Je savais qu'il le faisait parce qu'il n'avait pas le choix. Je n’ai jamais voulu forcé qui que ce soit à accepter. En général, j’aimais mieux attendre que la personne réfléchisse pour ce genre de situation. De qui parlait-il ? Je connaissais déjà la réponse mais il ne tarda pas à achever ses paroles:

     

    "A terrasser Pitch et ses alliés, s'il en a."

     

    A suivre...


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